Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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La marque Jenatzy, Belgique 1899.
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Le pilote et ingénieur Camille Jenatzy, surnommé "le Diable rouge" créé sa propre entreprise, appelée la "Compagnie Générale des Transports Automobiles" et fabrique les premiers fiacres électriques de Paris.
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Il s'agit de Monsieur Camille Jenatzy, d'origine Belge. Il s'intéresse à la propulsion électrique automobile et l'étudie dès la sortie de ses études d'ingénieur en électricité.
Cette idée de construire une voiture de course lui est surement venue au lendemain de l'une des courses de côte dont il participait.
Et oui, c'était les prémisses de la course automobile, en 1898, la course de côte de Canteloup-le-vignes était déjà e des amateurs de vitesse.
Monsieur Jenatzy était le fils de Constantin Jenatzy, un fabricant de produits en caoutchouc, dont des pneus, pour l'époque, c'était un réel avantage d'avoir ce genre de fabricant pour père, et d'ailleurs, nous verrons par la suite, notamment avec Michelin, que c'était vraiment le début de l'automobile !
Le pilote et ingénieur Camille, réputé pour ses exploits, surnommé "le Diable rouge" créé sa propre entreprise, appelée la "Compagnie Générale des Transports Automobiles" et fabrique les premiers fiacres des sortes de charrettes de Paris.
Il croit tellement aux transports électrifiés qu'il fait fabriquer des fiacres électriques.
La Jamais Contente, cette voiture est sans doute la première automobile de course du monde ! Spécialement créé pour la course.
Nous pouvons dire que l'émergence de l'idée de cette voiture est née en 1898, mais la première apparition sur les routes et notamment pour le record de vitesse est le 01 Mai 1899.
Les premiers essais se déroulaient apparemment en Janvier 1899.
Rappelez-vous qu'en 1899, c'était le "far-west", vous pouviez sortir un engin roulant fabriqué de toute pièce de votre garage et rouler à plus de 100 km/h dans les rues de la Belgique, personne n'aller vous arrêter pour contrôler la conformité de vos clignotants qui n'existaient pas.
Il faut savoir qu'à ce temps-là, Jenatzy se tirait la bourre avec un autre pilote déterminé, qui est le comte de Chasseloup-Laubat.
Le record des voitures à pétrole était de 62 km/h, Chasseloup-Laubat avait lui aussi choisi la solution électrique avec une Jeantaud de 36 ch.
Le premier record du monde obtenu par ce dernier était 70 km/h, pour ensuite se faire battre par Jenatzy le 27 Janvier avec ses 80 km/h.
Chasseloup-Laubat reprit le record avec le "torpilleur" de Jentaud et ses 94 km/h, la Jamais Contente prendra ensuite l'avantage avec une vitesse record de 105,88 km/h.
La Jamais Contente, deux moteurs de marque Postel-Vianay de 50 kW chacun étaient disposés derrière les deux roues arrière, actionné par une transmission par chaîne sur les premières version et en direct sur l'axe des roues sur les dernières.
Un moteur produisait à lui seul 67 ch 50 ch pour les premières, les deux combinés arrivaient à 100 ch, régulés par un système qui permettait de passer les moteurs de série au parallèle avec 6 positions, ainsi, la voiture avait 6 allures de conduite, mais entre nous, oublier le confort de conduite.
Dire qu'aujourd'hui on se plaint d'entendre un bruit en dessous de notre siège, en 1899, c'était quand il n'y avait plus de bruit que l'on s'inquiétait.
Pour en revenir à Monsieur Postel-Vianay, on lui doit en plus de la motorisation de cette voiture électrique, la création de la "Société Française des Électriciens", la création de l'une des écoles les plus prestigieuses de France : "Supélec", la motorisation du Tramway de Versailles et la distribution de la marque Thomson en France.
Le véhicule était alimenté par des accumulateurs rechargeables au plomb de marque Fulmen un fabricant de batteries de ce temps-là.
Pour composer cette batterie, il fallait en tout et pour tout 100 éléments de 2v, pour un poids total d'un peu plus de 700 kilos, la majore partie de la voiture était remplie par ces éléments.
On pourrait penser que l'autonomie serait faible avec une telle technologie, mais il a été avéré que Jenatzy arrivait à rouler pendant 45 min à l'allure de 80 - 90 km/h, ce qui représente une autonomie de 60 à 68 kilomètres, déjà pas mal pour cette époque !
Une chose qui rappelle un certain constructeur, la carrosserie était entièrement en aluminium afin d'alléger la voiture.
La Jamais Contente était chaussée avec quatre pneus Michelin absolument identiques rare à cette époque.
Fondée à Clermont Ferand par les frères André et Edouard Michelin, cette marque de pneumatique mérite sa partie dans l'histoire de cette voiture, car sans elle, ce record n'aurait pu voir le jour.
En 1891, Édouard Michelin déposa le premier Brevet d'un pneu démontable avec une chambre à air pour des bicyclettes, une révolution à cette époque en rendant le démontage et la réparation d'un pneu beaucoup plus rapide et simple il fallait 3 heures auparavant pour changer un pneu.
En 1892, l'invention arrive petit à petit dans les magasins suite à une course appelée la "course aux clous", où les frère Michelins avaient volontairement dispersé des clous sur la piste pour démontrer l'efficacité de leur nouveau pneu.
Le succès immédiat envahit le domaine de l'automobile dans la même année en équipant les fiacres.
En 1898, le symbole mythique du Bibendum, une représentation d'une pile de pneus en bonhomme fut nait.
C'est grâce à la "légèreté" et la tenue de ces pneus que la Jamais Contente à pu tenir ce record.
La Jamais contente cette voiture est le premier véhicule automobile à franchir le cap des 100 km/h2.
Cette voiture électrique, en forme de torpille sur roues, établit ce record le 29 avril 1899 à Achères.
Elle est construite par la Compagnie générale belge des transports automobiles Jenatzy.
Elle est aujourd'hui exposée au Musée national de la voiture et du tourisme de Compiègne.
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